Et bis repetita… Un vote sanction ? Oui, mais blablabla, cette fois-ci nous allons faire notre examen de conscience et, blablabla … repenser le politique… être plus proches de … écouter les français… et blablabla encore. Fatiguant ! Qu’ils soient de droite, de gauche ou d’ailleurs, notre classe politique marine depuis tellement d’années dans la médiocrité qu’elle n’a plus ni boussole, ni crédibilité auprès des français.

Écouter le sottisier de leurs discours me remplit d’exaspération. Mais où vont-ils chercher les banalités de leurs arguments électoraux ? On se croirait dans un meeting des années 50. Un élève de première année en Sciences du Marketing sait qu’il ne faut jamais dire du mal du concurrent mais faire valoir la qualité de ses produits, ici de ses idées. Tout ce qu’ils nous laissent comprendre c’est que justement, des idées, ils n’en ont pas ou que, s’ils en ont, ils ont peur d’en faire état de peur de perdre des suffrages : les voilà donc déjà, avant même d’être élus, dans la spirale des renoncements, des compromis, des lâchetés ! Ils ne sont pas les seuls. Que personne n’oublie que les grands gagnants de cette rencontre démocratique, ce sont d’abord les électeurs qui ont répondu « absents » dans les bureaux de vote. Qui aura envie de les aider lorsqu’ils viendront se plaindre qu’on leur fait des misères en fonction de leur couleur, de leur origine, de leur religion ? Pas moi !

Les médias qui se marquent à la culotte pour éviter d’avoir des analyses un peu originales se contentent de suivre l’ambiance du moment. Moi j’observe que depuis des décennies, le « maudit Front National », le parti repoussoir, diabolisé, a toujours respecté la légitimité démocratique, ne s’est jamais présenté comme un parti révolutionnaire contrairement à d’autres, « très à gauche », paradoxalement mieux en cours… un comble ! Les électeurs sont de plus en plus nombreux à voir les élus s’agiter à période fixe sans autre objectif que de renouveler leurs postes. Cessez, Messieurs les élus, de vouloir paniquer tout le monde ou dites des choses sensés ! Les contre-pouvoirs de la République sont suffisamment solides pour éviter de tomber dans les scénarios catastrophes.

L’extrême droite au pouvoir ?  D’abord c’est loin d’être le cas, l’arithmétique des voix ne leur est pas favorable. Ensuite, est-elle aussi extrême que l’on tente de nous le faire croire ? Nous le saurons sans doute un jour au train ou va notre république. En tous cas, je n’ai pas envie d’oublier que ce scénario pourrait être évité si on n’avait pas eu une bande d’incapables à la manœuvre plus habiles à agiter la langue qu’a passer à l’action ! Pour l’immédiat, les chemises brunes ne courent pas nos rues, on n’a pas encore incendié le parlement et le nombre de leurs représentants inquiétés par la justice ne me parait pas plus important que celui des autres camps ! Alors on se calme. Je ne vote pas FN, je me tiens à distance de certaines de leurs idées aussi sottes que saugrenues. Mais leurs adversaires politiques en ont fait, devant les français, une victime. Depuis des décennies, ce parti, représentant des millions de citoyens, a été écarté, vilipendé, et n’a jamais obtenu l’instauration d’un minimum de respect et l’instauration d’une proportionnelle qui leur aurait permis de représenter leurs électeurs… Alors mes « Bla blablateurs », Comment osez-vous vous plaindre du succès du FN que vous avez vous-même construit par votre bêtise !?

 

 

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A propos de l'auteur

Denys

Denis Ettighoffer, est un des spécialistes français reconnus dans l’étude projective de l’impact des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication). Ses nombreux livres sont autant de contributions à la réflexion sur les évolutions des sociétés, des modèles économiques et organisationnels. Sa spécificité réside dans sa capacité à analyser le présent, pour en extraire les orientations économiques et sociétales stratégiques pour les décennies à venir. Le voilà lancé dans une aventure comme il les aime, être reconnu à la fois par son imagination (pas le plus dur !) mais aussi comme un bon artisan de l’écriture romancée ( et ça c’est pas gagné !)

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