Oui, dois-je m’auto-détruire ? Suis-je frappé d’une obsolescence coupable ? Que fais je dans un monde qui ne cesse de se poser des questions stupides, d’énoncer des thèses imbéciles et de disserter à longueur de temps sur l’intérêt ou non d’un passeport de santé attestant de notre souci de protéger notre entourage du virus Covid 19.
Je lis, j’entends des arguments, idiots, délirants, faits d’approximations face aux indécisions d’une puissance publique incapable d’imposer une discipline comprise et acceptée dans la plupart des nations. Craignons les rodomontades d’un gouvernement qui ne sait pas imposer une règle évidente de santé publique : l’octroi d’un passeport sanitaire en faisant fi des Diafoirus autoproclamés, des droits-de-l’hommistes bornés. Notre problème n’est pas d’interdire ! Il est de se protéger et de protéger les autres.
A une époque, personne ne s’offusquait de devoir présenter un carnet de vaccination pour circuler dans le monde. On comprenait que nos enfants soient vaccinés pour aller à l’école afin de ne pas mettre leurs petits camarades en danger. Personne ne trouvait anormal de devoir faire des examens préalables à un long déplacement, avant de prendre un avion ou un bateau. Et maintenant…. L’OMS planche sur le sujet… Combien de morts d’ici là ? Le fameux principe de précaution, où est-il ? Vous y comprenez quelque chose, vous !?
Sans que cela nous inquiète spécialement, notre caisse de maladie, notre mutuelle, sait tout de nous, de nos maladies, de nos misères, des tracas de notre corps et de notre santé mentale. Malheureusement elle ne sait pas dire grand-chose de notre imbécilité collective, de notre paresse intellectuelle, de notre sens critique excessif envers nous-mêmes. Cela me rappelle une anecdote lue dans une revue parlant du Sida. Lui, au plus chaud de l’action … Non je n’ai pas de préservatif, mais tu sais, je suis sain, ne crains aucun problème. Elle … oui, d’accord… mais moi, comment sais-tu si je suis saine ?
Mettons tout ce petit monde, qui a le don de m’exaspérer, devant ses responsabilités. Sinon je crois bien que je vais en mourir un jour. Eux, c’est le vaccin qu’ils auront refusés qui me tuera.