Thomas Malthus s’adresse aux pleurnichards
Thomas Malthus s’adresse aux pleurnichards biberonnés aux assistances sociales les plus diverses. Aux dégonflés qui veulent avoir « toujours plus » sans en payer le prix. Aux Français qui crient misère devant les micros en s’abstenant de parler des aides que leur offre une France généreuse mais dispendieuse. Aux paresseux qui se vautrent dans les jours de congés les plus importants d’Europe. Aux travailleurs qui se disent éreintés par des horaires de travail parmi les plus faibles au monde. Aux factieux et révolutionnaires de magazines qui nous inventent un futur misérable pour avoir préféré la dette à l’effort. Aux décérébrés et analphabètes des savoirs économiques élémentaires qui ruinent leurs enfants. Aux Pisse-vinaigres de notre vie publique qui ne rêvent que d’horions au lieu de profiter d’un pays magnifique, le plus visité au monde. Nation laïque ravagée par des conflits religieux alors qu’en réalité ils sont d’abord de nature culturelle.
Qui de ces pleurnichards voudra reconnaitre qu’il vit dans un pays qui dispose d’un système de santé unique, d’un accès à l’éducation payé par la solidarité nationale, d’un ensemble de services publics inconnus ailleurs ? Accepteront-ils de reconnaitre que bien des services mis à leur disposition ne leur coutent rien ou pas grand-chose car financés par la solidarité nationale ? Accepteront-il de reconnaitre combien la vie des français est aidée, facilitée par cette solidarité ? Combien d’entre-eux savent qu’en dehors de l’hexagone il faut souvent payer de sa poche ces services sans avoir un revenu pas forcément plus élevé qu’en France ?
Alors si vous tenez, partisans « du toujours plus », au petit coup de pouce supplémentaire pour vos salaires … acceptez-vous en échange de réduire le poids économiques de ces services sociaux (transports, éducation, santé, aimables subventions, retraites pour privilégiés …), bref toutes ces prestations « gracieuses » qui rendent le départ de vos enfants en vacances plus facile. Car, oui chers pleurnichards, vous ne pouvez plus ignorer que la dette de la France a pour cause le poids croissant de l’économie sociale face à une France qui ne travaille pas assez ! Alors, allez-vous enfin choisir le travail plutôt que l’appauvrissement de la France pour cause de parasitisme des solidarités !
Signé : Thomas Malthus … Pas Thomas Piketty !
Vous avez dit impossible ? https://www.contrepoints.org/2024/08/13/475707-les-bienfaits-du-liberalisme-2-sinspirer-de-lhistoire-budgetaire-de-la-suede-pour-reduire-les-depenses-publiques-en-france