L’avènement d’une société tenue à la sobriété, donc à moindre consommation, donc à moindre production, nous promet l’explosion du chômage pour toutes les générations bloquant l’avenir des jeunes et mettant en péril les pensions de leurs ainés avec pour résultats la diminution spectaculaire des revenus consécutifs, tout cela va avoir des effets dévastateurs sur nos sociétés tant en France que chez nos voisins.

On va devoir cohabiter avec un virus mortel. Mais personne ne voudra mourir de faim. Il faut être un sinistre crétin pour ne pas l’anticiper. Plus que jamais, nous devons collectivement accepter de « donner » du travail » donc de la dignité et une place économique au plus grand nombre. On ne pourra le faire qu’en instaurant une organisation tournante (et souple) du temps de travail de 4 et 3 jours par semaine. Nous devons apprendre le travail par rotation des ressources employés mais nous devons aussi relancer d’urgence le « Revenu Universel ». En France il existe sous la forme de la prime d’activité, il suffira de modifier les règles du jeu pour en élargir les effets*. Une situation imposée par une économie que l’on peut qualifier de guerre. Le cataplasme actuel aura transformé la France en une énorme lessiveuse dépensant un argent qu’elle n’a pas créé. Si nous ne réagissons pas avec courage, notre avenir sera celui des nations qui ont cru que la planche à billets pouvait remplacer la création de valeur par la production de biens et de services. *Pour ma part je préfère parler d’impôt négatif.

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A propos de l'auteur

Denys

Denis Ettighoffer, est un des spécialistes français reconnus dans l’étude projective de l’impact des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication). Ses nombreux livres sont autant de contributions à la réflexion sur les évolutions des sociétés, des modèles économiques et organisationnels. Sa spécificité réside dans sa capacité à analyser le présent, pour en extraire les orientations économiques et sociétales stratégiques pour les décennies à venir. Le voilà lancé dans une aventure comme il les aime, être reconnu à la fois par son imagination (pas le plus dur !) mais aussi comme un bon artisan de l’écriture romancée ( et ça c’est pas gagné !)

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