L’Islam est-elle une religion de paix et de tolérance ? Pour comprendre le Coran, il faut avoir un minimum d’information sur Mahomet, l’Islam et mettre le tout en perspective par rapport à l’époque du Prophète (fin du VIème, début du VIIème siècle). La synthèse suivante vous aidera à vous faire une opinion.

Véracité des informations sur l’existence et la vie de Mahomet : comme pour tous les grands personnages historiques (Alexandre, Bouddha, Jésus…) la relation de leurs faits et gestes relève de la « tradition », orale au départ puis écrite des décennies voire des siècles après leur mort, par leurs disciples ou la descendance de ceux-ci le plus souvent. Donc, tout reste sujet à caution. Les sourates transmises oralement par les disciples de Mahomet ont été rassemblée dans un seul livre, le Coran, par Othman, le 3ème calife, 20 ans après le décès de Mahomet. Et les sources premières de la vie de Mahomet résident principalement dans des textes d’hagiographes et d’historiens musulmans, de rédaction relativement tardive, aux IXe et Xe siècles (alors que Mahomet a vécu au VI° et VII° siècle). Il faudrait donc parler de sa vie au conditionnel. Ceci dit, l’existence des grandes figures de l’histoire est probablement avérée : ils ont certainement marqué leur époque par leur personnalité hors du commun, la légende est venue ensuite.

Le contexte de l’époque : dans l’Arabie du VIème siècle, des guerres fréquentes opposent royaumes, clans ou tribus. Les bédoins attaquent des caravanes pour du butin et enlever des esclaves. (Rappelons qu’en l’an 600, la toute nouvelle France (ancienne Gaule) connaît les guerres fratricides des Mérovingiens ; le royaume franc est affaibli par les guerres et le petit peuple, victime des exactions des diverses armées, est souvent réduit à la misère.)
La religion des tribus arabes est le polythéisme animiste. De nombreuses divinités étaient identifiées au ciel, aux astres, à certaines pierres et arbres. Allāh, littéralement « le dieu, la divinité », était pour tous la personnification du monde divin, avec ses trois filles. La Ka’ba faisait déjà l’objet de visites et de rites sacrés chez les Arabes avant Mahomet et La Mecque accueillait des pèlerinages donnant lieu à de grands rassemblements, notamment au cours des trêves, coïncidant avec la tenue d’importantes foires. Cependant, le monothéisme existait dans l’Arabie préislamique : des chrétiens ainsi que des juifs circulaient dans la Péninsule pour des raisons commerciales. De plus, des tribus juives résidaient à Yatrib, à La Mecque et à Najran. Mohammed et sa communauté avaient une connaissance certaine du judaïsme et du christianisme. Les doctrines de sectes chrétiennes présentes au Moyen Orient auraient fortement influencé les prêches de Mahomet et des passages entiers du Coran. Au point que certains ont pu dire que « le mahométisme n’est qu’une lointaine dérivation de la gnose judéo-chrétienne, et non une religion nouvelle » Mahomet s’inspire des textes juifs et tout particulièrement de la Torah. Si le reflet de l’Ancien Testament dans le Coran est assez partiel, celui-ci comporte néanmoins de nombreuses allusions et mentionne nombre d’histoires et de personnages bibliques. Ainsi, Abraham et Moïse ont été, par exemple, islamisés en Ibrahim et Moussa.
Le Coran ne fait pratiquement jamais de citation littérale de verset biblique mais en donne des versions remaniées, commentées et interprétées. Tout se passe comme si le lecteur était censé connaître l’histoire biblique transmise par ailleurs par tradition orale populaire.
Pourtant Mahomet s’en prend aux juifs et dans une moindre mesure aux Chrétiens à longueur de Coran. Selon sa version, le Coran est une retour aux sources, une ultime confirmation des écritures déjà révélées antérieurement (Torah/Bible), dont les juifs et les chrétiens se seraient éloignés, ce qui fait d’eux des impies, voués au feu de l’Enfer. Il dit d’ailleurs dans la sourate 9 : « Combattez ceux qui ne croient point en Dieu et au jour dernier, qui ne défendent point ce que Dieu et le Prophète ont interdit, et qui ne professent point la religion véritable des Juifs et des Chrétiens ». La religion véritable, c’est l’Islam.

Ce que dit la tradition : Mahomet est un chef militaire, politique et religieux, né à la Mecque vers 570 et mort à Médine vers 630, fondateur de l’Islam. Il est issu de la tribu des Quraych. A la mort de son père, puis de sa mère, à 6 ans, il est confié à son grand-père puis à son oncle qui l’initie au commerce caravanier. Il a eu une petite enfance pauvre et solitaire. A l’âge de 20 ans, il est entraîné par son oncle dans la guerre engagée par les Quraychites contre deux autres Tribus. Il s’y serait distingué par son intrépidité. Il entre ensuite au service d’une riche veuve, Khadîja, beaucoup plus âgé que lui et l’épouse. Selon la tradition musulmane, cela le met à l’abri des soucis matériels et lui confère une certaine reconnaissance sociale à La Mecque mais il est raisonnable de penser que Mahomet, orphelin ayant contracté un mariage inégalitaire, a dû subir une certaine stigmatisation sociale, les individus isolés n’ayant à cette époque d’autre recours que la voie de l’affiliation à l’un des clans dominants. Ses nombreux mariages seront toujours le fait d’alliances inter tribales.
C’est depuis ce mariage qu’il commence à effectuer de nombreuses retraites spirituelles dans la grotte de Hira où l’Archange Gabriel lui aurait transmis la parole de Dieu sous forme de versets. Cette dictée durera 23 ans et sera transmise par Mahomet, oralement et au fur et à mesure, à la cinquantaine de disciples qui croient en sa mission et dont il réussira à s’entourer, les 3 premières années.
Protégé par sa femme et son oncle, Mahomet dérange les autorités établies car ses croyances risquent en effet de saper la prospérité économique de la cité, liée aux foires et aux pèlerinages autour des idoles polythéistes , tandis que le rejet des cultes ancestraux risque de fragiliser le statut social des grandes familles de la Mecque.
La mort en 619 de son oncle Abu Talib et de sa femme Khadîja lui fait perdre tous ses appuis. Il est exclu du clan par le nouveau chef, son oncle Abu Lahab, ce qui signifie que n’importe qui peut le tuer sans avoir à payer le prix du sang. Il est contraint de chercher des soutiens hors d’une ville qui le rejette, non sans avoir converti quelques notables. Il passe un accord avec la ville plus septentrionale de Yatrib (Médine) où, en 621, plusieurs de ses disciples se sont déjà installés. Selon la sunna, les habitants lui demandent de trancher un conflit entre les deux tribus principales. Le succès de cette médiation gagne à sa cause une partie des habitants de la ville qui reconnaissent son autorité, renoncent aux idoles et lui promettent de l’accueillir et de le protéger. A partir de Yatrib, il mène avec ses quelques partisans une série de razzias contre des caravanes dont l’une le rend très riche et puissant. Fort de son nouveau pouvoir, Mahomet réorganise Yathrib, où il est en même temps chef religieux, politique et militaire. Il s’appuie à la fois sur les deux tribus arabes et les trois tribus juives qui y vivent. Là, Mahomet se mue en chef unificateur d’un État théocratique monothéiste qui dépasse les divisions tribales traditionnelles, commençant par former une communauté unique, l’Umma, ouverte à chacun par la conversion, indépendamment de son origine tribale ou ethnique, incluant les trois tribus juives médinoises qui devaient participer à la défense de la ville.
Ceux qui ne s’accordent pas avec les projets de Mahomet se retrouvent écartés et l’opposition interne à Médine, qui inquiète Mahomet, est matée.
Toute la vie de Mahomet par la suite est une succession de batailles, d’abord contre les Mecquois, contre les tribus et les villes juives qui n’ont pas voulu se soumettre, contre des empires voisins. Mahomet est un fin stratège : il définit une véritable doctrine de guerre, le Djihad. A partir de l’hégire (en 622 quand Mahomet et ses disciples fuient la Mecque pour se réfugier à Médine) il aura fallu neuf ans pour que toute l’Arabie embrasse l’islam. Les visées expansionnistes de l’Islam se traduisent dans les faits avant et après la mort du Prophète : six ans pour maîtriser toute la péninsule arabique (628-634) ; la Syrie en quatre ans (634 à 638) ; l’Egypte en cinq ans (638 à 643) ; un an pour la Tripolitaine, la Cyrénaïque et la Lybie (644) ; six ans pour la Mésopotamie (636-642) et huit ans pour la Perse (642-650) ; cinquante-cinq ans pour le territoire formant l’actuelle Algérie (680) ; quinze ans pour la conquête de la péninsule ibérique à partir de 711 et une domination de l’Espagne jusqu’en 759.

Pourquoi la création de l’Islam : religion monothéiste beaucoup inspirée de l’Ancien Testament judéo-chrétien, s’inscrivant à contre-courant du polythéisme arabe de l’époque, fer de lance de la stratégie de conquête et de revanche sociale de Mahomet, c’est un formidable outil qui a permis de fédérer les peuples arabes sous une seule bannière et une identité forte, en même temps qu’il était l’occasion d’asservir les peuples limitrophes qui refusaient de se soumettre à la nouvelle religion. L’Islam est une religion de conquête et le Coran est parsemé de violence et d’imprécations, au même titre que l’Ancien Testament et même le Nouveau : Jésus n’a-t-il pas dit : « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive » (Mt 10,34).  Notons que la religion chrétienne n’a pas agi autrement avec les Croisades et la Colonisation des peuples d’Asie, d’Afrique et d’Amérique.

Que dit le Coran (114 sourates ou chapitres composés de versets). Quelques extraits :

  • Les références à l’Ancien Testament :
    • 2 :
      • Dieu apprit à Adam le nom de toutes les créatures et dit aux anges, aux yeux desquels il les exposa : nommez-les moi, si vous êtes sincères.
      • Ô enfants d’Israël ! Souvenez-vous des bienfaits dont je vous ai comblés ; (…) Souvenez-vous que je vous ai élevés au-dessus de toutes les Nations ; conservez mon alliance et je garderai la vôtre, révérez-moi, croyez au Livre (Koran) que j’ai envoyé ; il confirme vos écritures; ne soyez pas les premiers à lui refuser votre croyance ; ne corrompez pas ma doctrine pour un vil intérêt ; craignez-moi.
      • Nous (Dieu) dîmes à Adam : habite le paradis avec ton épouse ; nourris-toi des fruits qui y croissent ; étends tes désirs de toutes parts ; mais ne t’approche pas de cet arbre, de peur que tu ne deviennes coupable.
      • Nous donnâmes à Moïse un livre pour conduire les Israélites.
      • Nous offrîmes Jésus et sa mère à l’admiration de l’univers. Nous les avons enlevés dans un séjour qu’habite la paix et où coule une eau pure.
      • Quand Dieu dit (à Abraham) : embrasse l’Islamisme, Abraham répondit : je l’ai embrassé ce culte du souverain des mondes.
      • Les Juifs et les Chrétiens disent : embrassez notre croyance si vous voulez être dans le chemin du salut. Répondez-leur : nous suivons la foi d’Abraham qui refusa l’encens aux Idoles et n’adora qu’un Dieu. Dites : nous croyons en Dieu, au Livre qui nous a été envoyé, à ce qui a été révélé à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et aux douze Tribus ; nous croyons à la doctrine de Moïse, Jésus et ses prophètes ; nous ne mettons aucune différence entre eux et nous sommes Musulmans.
    • Chap 4 :
      • (Les Juifs) ont dit : nous avons fait mourir Jésus, le Messie, fils de Marie, envoyé de Dieu. Ils ne l’ont point mis à mort. Ils ne l’ont point crucifié. Un corps fantastique a trompé leur barbarie. (…) Ils n’ont pas fait mourir Jésus. Dieu l’a élevé à lui, parce qu’il est puissant et sage.
      • Jésus est le fils de Marie, l’envoyé du Très-Haut et son Verbe. Il l’a fait descendre dans Marie. Il est son souffle. Croyez en Dieu et ses apôtres. Ne dites pas qu’il y a une trinité en Dieu. Il est un…Loin qu’il ait un fils, il gouverne seul le ciel et la terre. Il se suffit à lui-même.
    • 23 :
      • Noé dit à son peuple : servez le Seigneur…Nous (Dieu) lui inspirâmes de construire un vaisseau sous nos yeux et suivant nos ordres et lorsque l’arrêt eut été prononcé et que la vengeance fut prête, Nous lui dîmes : fais entrer dans l’Arche un couple de chaque espèce d’animaux et ta famille.
      • Nous chargeâmes Moïse et son frère Aaron de prêcher nos commandements et nous leur donnâmes la puissance des miracles. Ils se présentèrent devant Pharaon et les seigneurs de sa cour, qui, enivrés de leur puissance, rejetèrent notre doctrine.
  • Vis-à-vis des « Infidèles » (les non musulmans) :
    • 2 :
      • Pour les Infidèles, soit que tu leur prêches ou non l’islamisme, ils persisteront dans leur aveuglement (….) une peine déchirante sera le prix de leur mensonge (…) Craignez donc un feu qui aura pour aliment les hommes et les pierres, feu préparé aux Infidèles.
      • Certainement les Musulmans, les Juifs, les Chrétiens et les Sabbéens qui croiront en Dieu et au Jour Dernier et qui feront le bien, en recevrons la récompense de ses mains : ils seront exempts de la crainte et des supplices.
      • Prétendez-vous, ô Musulmans, que les Juifs aient votre croyance ? (…) Parmi eux, le vulgaire ne connaît le Pentateuque que par la tradition. Il n’a qu’une aveugle croyance (…) Après que Dieu leur a envoyé le Koran pour confirmer leurs Écritures, après qu’ils ont reçu ce livre qui leur avait été prédit, ils ont refusé d’y ajouter foi ; mais le Seigneur a frappé de malédiction les Infidèles.
      • Celui qui sera l’ennemi du Seigneur, de ses anges, de ses ministres, de Gabriel et de Michel, aura Dieu pour ennemi.
      • Beaucoup de Juifs et de Chrétiens, excités par l’envie, ont voulu vous ravir votre foi et vous rendre infidèles lorsqu’ils ont vu briller la vérité. Fuyez-les et leur pardonnez, jusqu’à ce que vous receviez l’ordre du Très-Haut.
    • 23 :
      • Votre religion est une. Je suis votre Dieu. Craignez-moi. Les peuples se sont divisés en différentes sectes et chacune est contente de sa croyance. Laissez-les dans leurs erreurs jusqu’au temps (…) où les plus puissants d’entre eux, éprouvant notre vengeance, crieront tumultueusement.
      • Nous leur avons apporté le livre de l’instruction (Koran) et ils le rejettent avec mépris. Nous leur avons apporté la vérité et ils persistent dans le mensonge.
      • Dieu n’a point de fils. Il ne partage point l’empire avec un autre Dieu. S’il en était ainsi, chacun d’eux voudrait s’approprier sa création et s’élever au-dessus de son rival.
      • Anathème aux idoles ! Ceux pour qui (la balance) sera légère (les impies) auront trahi leur âme et demeureront éternellement dans l’enfer (lors du Jugement Dernier).
    • De la vertu :
      • Chap 2 :
      • Il ne suffit pas pour être justifié de tourner son visage vers l’Orient ou l’Occident ; il faut encore croire en Dieu, au Jour Dernier, aux anges, au Koran, aux prophètes ; il faut, pour l’amour de Dieu, secourir ses proches, les orphelins, les pauvres, les voyageurs, les captifs et ceux qui demandent ; il faut faire la prière, garder sa promesse, supporter patiemment l’adversité et les maux de la guerre. Tels sont les devoirs des vrais croyants.
      • Sur l’aumône, réponds-leur : donnez votre superflu ; c’est ainsi que Dieu vous fait connaître ses lois….Faites l’aumône le jour, la nuit, en secret, en public.
      • L’humanité, dans les paroles et les actions, est préférable à l’aumône que suit l’injustice.
      • Ô croyants ! ne multipliez point vos richesses par l’usure.
      • (Les Justes), ceux qui font l’aumône dans la prospérité et dans l’adversité et qui, maîtres des mouvements de leur colère, savent pardonner à leurs semblables. Dieu aime la bienfaisance.
      • Vis-à-vis des femmes :
      • Chap 2 :
      • N’épousez point les idolâtres jusqu’à ce qu’elles aient la foi. Une esclave fidèle vaut mieux qu’une femme libre infidèle, quand bien même celle-ci vous plairait davantage.
      • Vos femmes sont votre champ. Cultivez-le toutes les fois qu’il vous plaira.
      • Les femmes répudiées laisseront écouler 3 mois avant de se remarier. Elles ne pourront cacher qu’elles sont enceintes…Il est plus équitable alors que le mari les reprenne, s’il désire une sincère réconciliation. Il faut que les femmes se comportent avec la décence convenable et que les maris aient sur elles la prééminence.
      • Sur les règles des femmes, dis-leur : c’est une tache naturelle. Séparez-vous de vos épouses pendant ce temps et ne vous en approchez que quand elles seront purifiées.
      • 4 :
      • Si vous avez pu craindre d’être injuste envers des orphelins, craignez de l’être envers vos femmes. N’en épousez que 2, 3 ou 4…. Si vous ne pouvez les maintenir avec équité, n’en prenez qu’une ou bornez-vous à vos esclaves.
      • Si quelqu’une de vos femmes a commis l’adultère, appelez 4 témoins. Si leurs témoignages se réunissent contre elle, enfermez-la dans votre maison, jusqu’à ce que la mort termine sa carrière.
      • N’épousez pas les femmes qui ont été les épouses de vos pères. C’est un crime ; c’est le chemin de la perdition. Mais si le mal est fait, gardez-les.
      • Il vous est défendu d’épouser des femmes mariées libres, à moins que le sort des armes ne les ait fait tomber entre vos mains.
      • Si après le mariage, (les esclaves) se livrent à la débauche, qu’on leur inflige la moitié de la peine prononcée contre les femmes libres (cinquante coups de fouet et 6 mois d’exil).
      • Les hommes sont supérieurs aux femmes parce que Dieu leur a donné la prééminence sur elles et qu’ils les dotent de leurs biens (…) Les maris qui ont à souffrir de leur désobéissance peuvent les punir, les laisser seules dans leur lit, et même les frapper. La soumission des femmes doit les mettre à l’abri des mauvais traitements.
      • Dieu vous commande dans le partage de vos biens entre vos enfants de donner aux mâles une portion double de celle des filles.
      • A propos du Djihad :
      • 2 :
      • Ne dites pas que ceux qui sont tués sous les étendards de la loi sont morts. Au contraire, ils vivent (…) et reçoivent leur nourriture des mains du Seigneur ; mais vous ne le comprenez pas.
      • Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion ; mais n’attaquez pas les premiers. Dieu hait les agresseurs.
      • Tuez vos ennemis partout où vous les trouverez ; chassez-les des lieux d’où ils vous auront chassés. Le péril de changer de religion est pire que le meurtre. S’ils vous attaquent, baignez-vous dans leur sang. Telle est la récompense due aux Infidèles.
      • Combattez vos ennemis jusqu’à (…) ce que le culte divin soit établi.
      • 4 :
      • Les croyants qui quitteront leur patrie et combattront pour la foi auront lieu d’espérer la miséricorde divine. Dieu est indulgent et miséricordieux.
      • Ne faites point de violence aux hommes à cause de leur foi. La voie du salut est assez distincte du chemin de l’erreur. Celui qui abjurera le culte des Idoles pour embrasser la religion sainte, aura saisi une colonne inébranlable.
      • Il n’est pas permis à un Musulman d’en tuer un autre…. Celui qui tuera un fidèle volontairement aura l’enfer pour récompense.
      • Ô croyants ! lorsque vous marcherez pour la guerre sainte, pesez vos démarches. Que la soif du butin ne vous fasse pas dire de celui qui vous saluera paisiblement, c’est un infidèle… Examinez avant d’agir.
      • (…) Ceux qui marchent au combat auront un sort (plus) glorieux.
      • Chap 8 :
      • Combattez (les Infidèles) jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de schisme et que la religion sainte triomphe universellement.
      • Ô croyants ! Lorsque vous marchez aux ennemis, soyez inébranlables.
      • Unissez vos efforts, rassemblez vos chevaux, afin de jeter l’épouvante dans l’âme des ennemis de Dieu.
      • Ô prophète ! Encourage les croyants au combat. Vingt braves d’entre eux terrasseront deux cent fidèles. Cent en mettront mille en fuite parce qu’ils n’ont point la sagesse.
      • Chap 9 :
      • Attaquez (les Idolâtres). Dieu les punira par vos mains. Il les couvrira d’opprobre.
      • Les croyants qui s’arracheront du sein de leurs familles pour se ranger sous les étendards de Dieu, sacrifiant leurs biens et leurs vies, auront les places les plus honorables dans le royaume des cieux. Ils jouiront de la félicité suprême.

Maintenant foncez lire la Bible, vous y trouverez bien des analogies avec le Coran devenu aux fil des siècles le ralliement des peuples arabes.

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A propos de l'auteur

Denys

Denis Ettighoffer, est un des spécialistes français reconnus dans l’étude projective de l’impact des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication). Ses nombreux livres sont autant de contributions à la réflexion sur les évolutions des sociétés, des modèles économiques et organisationnels. Sa spécificité réside dans sa capacité à analyser le présent, pour en extraire les orientations économiques et sociétales stratégiques pour les décennies à venir. Le voilà lancé dans une aventure comme il les aime, être reconnu à la fois par son imagination (pas le plus dur !) mais aussi comme un bon artisan de l’écriture romancée ( et ça c’est pas gagné !)

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