Martinez a-t-il raison d’être sceptique face à la diminution du taux du chômage ? Alors pourquoi ne pas le compléter par le suivi du taux d’activité ? Macron a-t-il raison de promouvoir la prime d’activité mais pourquoi ne pas parler – enfin – d’impôt négatif ? Pourquoi les femmes au foyer n’ont pas de salaire ? Pourquoi les petites entreprises et les particuliers ne sont-ils pas intégrés dans l’économie de la taxe carbone afin de participer à la transition écologique ? Pourquoi le CICE à des entreprises publiques qui bénéficient déjà de subventions considérables ? Pourquoi le CICE à des entreprises qui font l’essentiel de leurs affaires et de leurs marges à l’étranger ? Pourquoi les Français les plus fragiles doivent-ils supporter des taux de crédits à la limite de l’usure sans réaction des pouvoirs publics ? Pourquoi faut-il relancer la controverse sur la date du départ à la retraite sans envisager de donner des points capitalisables pour retarder les demandes de départs ? Pourquoi doit-on continuer à payer les travailleurs au temps passé sans envisager d’autres formes de partage de la valeur ajoutée afin d’améliorer leurs revenus ? Pourquoi ne pas augmenter la TVA mais en la modulant davantage selon la nature du bien acheté ? Pourquoi peut-on bénéficier des aides à la rénovation énergétique dans sa résidence principale en ville mais pas dans la résidence de famille en province ? Pourquoi faut-il accepter des prix doublés dans les territoires français d’outre-mer sans compensation pour les allocataires ? Pourquoi rester sur une vision nationale de l’emploi en ignorant une vision du marché du travail au moins européenne ? Pourquoi peut-on offrir des avantages non monétaires non imposables à des salariés dans certaines branches et pas dans d’autres ? Pourquoi la presse bénéficie-t-elle de subventions en plus d’aides à la distribution ? Pourquoi les émissions de télévision française ignorent-elles de plus en plus les chansons en langue française ? Pourquoi le « droit de mourir » en France n’est-il pas aligné sur les pratiques de nos voisins ? Pourquoi tolère-t-on que la croissance des dépenses sociales devienne supérieure à celle de la richesse française ? Pourquoi n’existe-t-il pas un délit de sabotage économique ? Pourquoi parle-t-on en permanence de l’immigration et pas du tout de l’aide à l’émancipation de l’Afrique ? Pourquoi s’émeut-on de la commercialisation d’un « hijab de running » sans broncher à l’annonce de la condamnation de l’avocate iranienne Nasrin Sotoudeh, défenseur des femmes qui ont refusé le voile, de 38 ans de prison et 148 coups de fouet ? Pourquoi tolérons-nous ces quelques allumés prétendant représenter « le peuple » alors qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes ? Pourquoi les mêmes réclament-ils toujours plus à l’Etat qui n’est autre que la collectivité nationale, le peuple, justement ? Pourquoi donne-t-on la moindre importance, une quelconque crédibilité à un élu, député qui croit, en dépit de toute rationalité scientifique, que le compteur électrique Linky présente un danger pour la santé et le président du Venezuela, Hugo Chavez, un modèle pour la France ? Pourquoi les Gilets Jaunes et leurs alliés gardent-ils le sentiment qu’ils sont intouchables ? Pourquoi parle-t-on de la Chine comme d’un adversaire à combattre frontalement alors que seule la ruse et la souplesse peut présenter un avantage ?  Comment peut-on encore parler de démocratie en parlant des Etats-Unis dès lors que l’on se plonge dans les arcanes de leur système judiciaire ? Pourquoi la Russie doit-elle être moins considérée que bon nombre de pays qui, dans le monde, massacrent leurs propres ressortissants ? Pourquoi dois-je avoir plus de respect pour la gauche qui a inventé le communisme, le national-socialisme, les ayatollahs politiques ou religieux que pour la droite qui a inventé : les Franco, les Pinochet, les Bolsonaro, les régimes militaires du Moyen Orient et du proche Orient ? Pourquoi l’Etat se mêle-t-il de tout et infantilise-t-il les Français toujours à l’affut de « toujours plus » ? Pourquoi les prisons françaises sont-elles quelques-unes des plus dures au monde ? Pourquoi les élus et les fonctionnaires européens bénéficient-ils de revenus très confortables et non imposables de surcroît ? Pourquoi sommes-nous une nation aussi peut respectueuse des biens communs ? Pourquoi les journalistes spécialisés dans le commérage médiatique posent-ils toujours des questions contenant les réponses ? Pourquoi les avances sur recettes pour soutenir le cinéma français ne sont-elles pas plus sélectives ? Pourquoi laisse-t-on aux maires le droit d’aménagement des sols ou Plan Local d’Urbanisation ? Pourquoi sommes-nous un des pays les plus paresseux du monde et si peu satisfait de notre sort ? Pourquoi n’envoi-t-on pas les plus belliqueux de nos contestataires dans des pays où règnent la loi du plus fort, la douceur des brutes, la tolérance des religions et des opinions… La Syrie, la Lybie, l’Irak, etc. … Oui pourquoi certains ont-ils si peu de respect d’un pays magnifique, gâté par l’histoire, en paix avec ses voisins, visité par le monde entier qui vient en découvrir la douceur de vivre et les avantages nombreux offerts à ses ressortissants… Oui, pourquoi ne peut-on répondre à toutes ces questions, résoudre tous ces problèmes sans nous taper dessus !? Cela me rappelle une méchante plaisanterie sans doute d’un visiteur étranger. « Dieu a créé la France, le plus beau pays au monde avec tellement de bonnes choses qu’il a fini par se sentir coupable. Il a dû faire quelque chose pour être un peu plus juste avec les autres pays. Alors il a créé le peuple Français ».

 

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A propos de l'auteur

Denys

Denis Ettighoffer, est un des spécialistes français reconnus dans l’étude projective de l’impact des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication). Ses nombreux livres sont autant de contributions à la réflexion sur les évolutions des sociétés, des modèles économiques et organisationnels. Sa spécificité réside dans sa capacité à analyser le présent, pour en extraire les orientations économiques et sociétales stratégiques pour les décennies à venir. Le voilà lancé dans une aventure comme il les aime, être reconnu à la fois par son imagination (pas le plus dur !) mais aussi comme un bon artisan de l’écriture romancée ( et ça c’est pas gagné !)

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