C’est une révolution, la plus grande de son Histoire, Que la France, trahie par ses dirigeants et ses privilégiés, doit accomplir. – De Gaulle, 1er avril 1942
C’est une révolution, la plus grande de son Histoire, Que la France, trahie par ses dirigeants et ses privilégiés, doit accomplir. – De Gaulle, 1er avril 1942
Au moment où les troupes russes continuent leur avance, faut-il s’attendre à ce que dans les états-majors des pays européens, on nous avoue que la lâcheté et la bureaucratie ambiante ont déjà gagné la guerre.
J’entends qu’il n’y a pas assez de troupes pour défendre l’Ukraine … donc aussi pour nous défendre ? J’entends que nous manquons d’armes et d’équipements pour résister à l’offensive en Ukraine, donc pour nous aussi !? J’entends que nous ne pouvons pas déployer les moyens techniques face à une contre-offensive russe en Ukraine, … donc chez nous aussi ?! Avec tous ses aveux publics indécents et inquiétants, faut-il poser la question de savoir à quand l’entrée des Russes dans Paris ?!
En mort cérébrale l’Europe a adopté le principe de précaution à la française, on recule semaine après semaine les décisions qui montreraient la capacité des européens à affirmer et à s’affirmer sur la scène internationale. Nous ne voyons que dérobades et gémissements : ça va faire mal ! Ne voyez-vous pas, espèce de crétins, que vos indécisions, vos reculades, vos atermoiements sont déjà des signaux de reddition !?
Comme moi, vous devez être nombreux à vous interroger sur la logorrhée verbale de notre personnel politique. Un personnel spécialiste du tir dans les coins pour éviter les problèmes les plus dérangeants. Je ressens un vrai malaise à constater une majorité d’entre nous se réfugier dans un déni mortifère. Nos troupes doivent aller en Ukraine.
Les militaires nous disent… « On ne peut pas y aller… Nous n’avons ni les armes ni les moyens !» Les politiques nous serinent « C’est de la folie de provoquer l’Ours Russe ! ». Les Européens barguignent sur les meilleures manières de se défiler du drame qui s’annonce. Les médias parlent de tout, sauf de cet élan de courage qui manque à un pays sans vigueur ! Oui j’ai peur ! Mais ma peur c’est celle de la lâche indécision de nations bourgeoises vaincues sans combattre. « Jamais le monde n’a été aussi bas. Aussi veule, aussi médiocre. Il ne croit plus à rien si ce n’est à l’argent[1] » nous dit Jean D’Ormesson.
Notre Président ne tranche sur rien, cherchant une unanimité impossible, en oubliant que l’action ne peut se conduire au pas du plus lent. Rien n’indique, rien ne montre nulle part, une société en préparation d’un conflit déjà largement entamé dans nos réseaux sociaux et dans les faits divers. Au moment où de nouvelles troupes s’amassent aux frontières de l’Europe et des derniers carrés des pays démocrates, rien n’indique l’urgence de la mobilisation de tous. Ça sent le désastre et la honte alors que tout ce petit monde des décideurs s’arrange pour préparer les justifications qui nous laisseront sous la botte d’une Russie impitoyable dans ses désirs de revanche.
Sentez-vous le fumet des prochaines défaites ? Sentez-vous l’odeur des valises ? Moi je sens dans mes tripes autant l’esprit de la soumission que le désir des Russes de mettre à bas une société des loisirs et des bourgeois « sans c … ourage » !